Comment démarrer votre propre entreprise de conseil en France ?
Vous avez une expertise dans un domaine et vous souhaitez la partager avec d’autres ? Vous rêvez de devenir votre propre patron et de gérer vos projets comme vous l’entendez ? Vous êtes tenté par l’aventure du conseil, mais vous ne savez pas comment vous lancer ? Cet article est fait pour vous ! Nous allons vous expliquer les étapes clés pour créer votre entreprise de conseil France, les avantages et les inconvénients de ce métier, et les astuces pour réussir dans ce secteur très concurrentiel.
Qu’est-ce que le conseil et pourquoi se lancer dans cette activité ?
Le conseil est une activité qui consiste à fournir des services intellectuels à des clients, généralement des entreprises, des organisations ou des institutions. Le consultant analyse les problématiques de son client, propose des solutions adaptées à ses besoins, et l’accompagne dans la mise en œuvre de ces solutions. Le conseil peut couvrir de nombreux domaines, tels que la stratégie, le marketing, le management, l’organisation, la finance, l’innovation, le digital, etc.
Se lancer dans le conseil présente plusieurs avantages, notamment :
- La liberté : vous êtes maître de votre temps, de vos tarifs, de vos clients, de vos méthodes de travail. Vous pouvez choisir les missions qui vous intéressent, et refuser celles qui ne vous conviennent pas. Vous pouvez également travailler à distance, depuis chez vous ou depuis n’importe quel endroit du monde.
- La diversité : vous pouvez travailler sur des projets variés, dans des secteurs différents, avec des interlocuteurs multiples. Vous pouvez ainsi enrichir votre expérience, développer vos compétences, et élargir votre réseau professionnel.
- La reconnaissance : vous apportez une valeur ajoutée à vos clients, en leur offrant des solutions personnalisées, innovantes et efficaces. Vous pouvez ainsi vous faire une réputation dans votre domaine, et fidéliser vos clients.
Mais le conseil comporte aussi des inconvénients, tels que :
- La précarité : vous n’avez pas de contrat de travail, ni de salaire fixe. Vos revenus dépendent du nombre et du type de missions que vous réalisez. Vous devez donc gérer votre trésorerie, et anticiper les périodes creuses. Vous devez également assumer les charges sociales et fiscales liées à votre statut d’indépendant.
- La solitude : vous travaillez souvent seul, sans collègues ni hiérarchie. Vous devez donc être autonome, organisé, et motivé. Vous devez également savoir gérer le stress, la pression, et les imprévus. Vous devez aussi entretenir votre réseau, et chercher de nouveaux clients en permanence.
- La concurrence : le marché du conseil est très saturé, avec de nombreux acteurs, allant des grands cabinets internationaux aux freelances spécialisés. Vous devez donc vous différencier, en proposant une offre unique, de qualité, et adaptée à votre cible. Vous devez également vous former régulièrement, pour rester à la pointe de votre domaine.
Comment choisir son statut juridique pour créer son entreprise de conseil en France ?
Avant de créer votre entreprise de conseil France, vous devez choisir le statut juridique qui correspond le mieux à votre activité, à vos objectifs, et à votre situation personnelle. Il existe plusieurs options possibles, parmi lesquelles :
- Le statut de micro-entrepreneur : c’est le statut le plus simple et le plus rapide à mettre en place. Il vous permet de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié, avec un paiement proportionnel à votre chiffre d’affaires. Il vous suffit de vous inscrire en ligne sur le site de l’URSSAF, et de déclarer votre activité. Vous pouvez exercer votre activité en parallèle d’un autre emploi, ou en tant qu’activité principale. Le statut de micro-entrepreneur est adapté si vous débutez dans le conseil, et si vous ne prévoyez pas de réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 72 600 euros par an (en 2020).
- Le statut de société unipersonnelle : c’est le statut qui vous permet de créer une véritable entreprise, avec une personnalité juridique distincte de la vôtre. Vous pouvez opter pour une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle). Ces deux formes de société vous protègent en limitant votre responsabilité au montant de votre apport. Elles vous offrent également plus de flexibilité et de crédibilité que le statut de micro-entrepreneur. En revanche, elles impliquent plus de formalités, de frais, et de contraintes comptables. Le statut de société unipersonnelle est adapté si vous souhaitez développer votre activité de conseil, et si vous envisagez de recruter des collaborateurs ou d’associer des partenaires.
- Le statut de portage salarial : c’est le statut qui vous permet de bénéficier du statut de salarié, tout en conservant votre autonomie. Vous signez un contrat de travail avec une société de portage, qui facture vos clients, et qui vous reverse un salaire, après avoir déduit les charges sociales, les frais de gestion, et la commission. Vous bénéficiez ainsi de la protection sociale, de la retraite, et du chômage, comme un salarié classique. Vous n’avez pas à vous occuper des démarches administratives, ni de la comptabilité. Le statut de portage salarial est adapté si vous souhaitez exercer votre activité de conseil en toute sécurité, et si vous ne souhaitez pas créer votre propre structure.
Comment trouver ses premiers clients en tant que consultant indépendant ?
Trouver ses premiers clients est souvent le défi le plus difficile à relever pour un consultant indépendant. Il existe plusieurs moyens pour parvenir parvenir à faire une parfaite création d’entreprise, tels que :
- Le bouche-à-oreille : c’est le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour se faire connaître et se faire recommander. Vous pouvez solliciter votre réseau personnel, professionnel, ou académique, et leur faire part de votre projet. Vous pouvez également demander à vos anciens employeurs, collègues, ou clients, de vous mettre en relation avec des prospects potentiels. Vous pouvez aussi participer à des événements, des conférences, ou des formations, liés à votre domaine, et échanger avec les participants.
- Le site web : c’est le moyen le plus visible et le plus durable pour présenter votre offre, vos références, et vos coordonnées. Vous devez créer un site web professionnel, clair, et attrayant, pour votre entreprise de conseil France qui met en valeur votre expertise, votre valeur ajoutée, et votre différenciation. Vous devez également optimiser votre site web pour le référencement naturel, en utilisant les mots-clés pertinents pour votre activité, et en produisant du contenu de qualité. Vous pouvez aussi utiliser des outils comme Google Analytics, pour analyser le trafic de votre site, et l’améliorer en fonction des résultats.
- Les réseaux sociaux : c’est le moyen le plus interactif et le plus dynamique pour communiquer avec votre audience, et créer une communauté. Vous devez choisir les réseaux sociaux adaptés à votre cible, et à votre secteur. Vous devez également animer vos comptes régulièrement, en partageant des informations utiles, des actualités, des témoignages, ou des promotions. Vous devez aussi interagir avec vos abonnés, en répondant à leurs commentaires, en les invitant à donner leur avis, ou en les incitant à partager votre contenu.
Comment fixer ses tarifs en tant que consultant indépendant ?
Fixer ses tarifs est souvent une étape délicate pour un consultant indépendant. Il existe plusieurs critères à prendre en compte, tels que :
- Le marché : vous devez vous renseigner sur les tarifs pratiqués par vos concurrents, et par les clients, dans votre domaine, et dans votre zone géographique. Vous pouvez utiliser des sources comme les études de marché, les annuaires professionnels, ou les plateformes de mise en relation. Vous devez également vous adapter à la demande, et à la conjoncture, en ajustant vos tarifs en fonction de la saisonnalité, de l’urgence, ou de la complexité des missions qui sont dédiées à votre future entreprise de conseil France,.
- La valeur : vous devez évaluer la valeur que vous apportez à vosclients, en tenant compte de votre expertise, de votre expérience, de votre réputation, et de vos résultats. Vous devez également définir votre proposition de valeur unique, c’est-à-dire ce qui vous différencie des autres consultants, et ce qui vous rend indispensable aux yeux de vos clients. Vous pouvez ainsi justifier des tarifs plus élevés, si vous offrez une qualité supérieure, ou une spécialisation rare.
- Les coûts : vous devez calculer vos coûts fixes et variables, liés à votre activité de consultant indépendant. Vous devez notamment inclure les charges sociales, les impôts, les frais de déplacement, les dépenses de matériel, les cotisations professionnelles, etc. Vous devez également prévoir une marge de sécurité pour votre entreprise de conseil France, afin de faire face aux imprévus, ou aux périodes creuses. Vous devez ensuite déterminer le seuil de rentabilité, c’est-à-dire le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir vos coûts, et le taux de marge, c’est-à-dire le pourcentage de bénéfice que vous souhaitez dégager.
Quelles sont les méthodes de fixation des tarifs ?
Il existe plusieurs méthodes pour fixer ses tarifs en tant que consultant indépendant, selon le mode de facturation choisi :
- Le tarif horaire : il consiste à facturer le temps passé sur une mission, en fonction d’un taux horaire défini à l’avance. C’est la méthode la plus simple, mais aussi la moins valorisante, car elle ne tient pas compte de la valeur ajoutée du consultant, ni de la satisfaction du client. Pour calculer votre tarif horaire, vous pouvez diviser votre chiffre d’affaires annuel souhaité par le nombre d’heures travaillées par an, en ajoutant une marge de 10 à 20 %.
- Le tarif journalier : il consiste à facturer le nombre de jours consacrés à une mission, en fonction d’un taux journalier défini à l’avance. C’est la méthode la plus courante, car elle permet de mieux rémunérer les missions longues et complexes, et de s’adapter aux variations de la charge de travail. Pour calculer votre tarif journalier, vous pouvez multiplier votre tarif horaire par le nombre d’heures travaillées par jour, en tenant compte des pauses et des temps de déplacement.
- Le forfait : il consiste à facturer un montant global de votre entreprise de conseil France pour une mission définie, en fonction d’un cahier des charges précis. C’est la méthode la plus avantageuse, car elle valorise le résultat obtenu, et non le temps passé, et elle rassure le client sur le budget à prévoir. Pour calculer votre forfait, vous pouvez estimer le nombre de jours nécessaires pour réaliser la mission, et le multiplier par votre tarif journalier, en ajoutant une marge de 20 à 30 % pour les éventuels aléas.